Le gouvernement philippin a introduit depuis la fin de Décembre une «charte des droits» pour répondre à la hausse des plaintes des passagers aériens en cas d’annulation des vols ou quand des retards se produisent.
Il y a deux semaines, les autorités philippines ont ordonné aux compagnies aériennes de nourrir et de rembourser intégralement les passagers de vols retardés ou annulés à la vue de la hausse du nombre de plaintes concernant des transporteurs à bas prix qui observent une croissance robuste dans le milieu.
La « charte des droits des passagers aériens » définit les conditions minimales auxquelles les passagers ont le droit, s’il y a des annulations ou si leur avion ne parvient pas à décoller à l’heure, indique Eldric Peredo, le secrétaire à la Civil Aeronautics Board.
Eldric Peredo a déclaré à l’AFP que le régulateur avait été submergé par les plaintes sur la qualité du service et des conditions désagréables attachés à des billets à faible coût. « Cela en est venu au point que le gouvernement a dû intervenir ».
Dans les règles qui sont maintenant en vigueur, l’achat des billets d’avion doit avoir « une divulgation complète, juste et claire de tous les termes et conditions», y compris les politiques en matière de restitutions, de changement de réservation sur les vols, des retards et d’annulations.
L’explication doit être imprimé sur le billet d’avion ou carte d’embarquement et également expliqué oralement à l’acheteur.
Alors que le gouvernement a reconnu que la surréservation est la pratique du secteur, les coûts ou inconvénients encourus par les passagers doit être compensée par le transporteur.
Dans le cas d’annulations de vols soudains dont il est à blâmer, le transporteur doit fournir de la nourriture, des chambres d’hôtel, et le plein remboursement ou le changement de réservation du billet pour les passagers déjà dans le terminal.
Les Passagers subissant des retards d’embarquement d’une durée de trois heures au moins doivent être nourris et ont droit à une nouvelle réservation ou un remboursement. Peredo indique que les controverses ont commencé quand les transporteurs à bas prix ont commencé à décoller dans les Philippines, qui a vu croissance à deux chiffres du trafic passagers au cours des cinq dernières années.